Combien de français sont équipés d’un fauteuil roulant ?

Il y a en France 1,1 million de personnes qui utilisent un fauteuil roulant au quotidien.

Des personnes en situation de handicap depuis la naissance, des accidentés, des personnes âgées, des personnes atteintes de maladies évolutives.

Le fauteuil roulant est un outil central d’autonomie, de participation sociale, de maintien des liens familiaux et amicaux. Il structure le quotidien, les possibilités de sortie, l’accès aux soins, au travail, à la culture.

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Environ 1/3 vivent dans des établissements médico-sociaux

Environ 350 000 personnes qui utilisent un fauteuil roulant (soit un tiers) résident dans des établissements médico-sociaux (EHPAD et maisons de retraite, foyers d’accueil médicalisés, maisons d’accueil spécialisées, établissements spécialisés pour enfants, adolescents ou adultes en situation de handicap).

La proportion de résidents en fauteuil dans ces établissements reste élevée, car l’entrée en structure survient souvent à un stade de dépendance avancée. Cependant, cette réalité ne recouvre pas uniquement la grande dépendance liée à l’âge : elle concerne aussi des personnes plus jeunes, avec des déficiences motrices sévères, pour qui le fauteuil constitue un élément central de la compensation du handicap.

Des statistiques qui restent floues

Jusqu’à aujourd’hui il y avait plusieurs organismes qui finançaient l’achat de fauteuils roulants et on ne sait pas exactement combien étaient vendus chaque année. Il y a également des personnes qui achetaient en direct sans demander aucun remboursement et des personnes qui achetaient des fauteuils d’occasion.

Ensuite, la frontière entre usage temporaire et usage durable n’est pas figée. Une même personne traverse souvent plusieurs phases au cours de sa vie. Le fauteuil est utilisé quelques semaines après une intervention chirurgicale, le fauteuil est conservé « au cas où », pour les jours de fatigue ou les longues sorties, puis le fauteuil est finalement utilisé en permanence lorsque la maladie progresse ou que la marche devient trop risquée. Cette évolution brouille les catégories statistiques. Les chiffres disponibles donnent un ordre de grandeur, mais ils n’embrassent pas toute la richesse ni la variabilité des parcours individuels.

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