Comparatif avant/après : réforme du remboursement des fauteuils roulants
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Éléments comparés |
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Principe général de prise en charge |
Prise en charge partielle par l’Assurance maladie obligatoire, surtout limitée pour les modèles spécifiques ou complexes. |
Prise en charge intégrale par l’Assurance maladie obligatoire pour tous les types de fauteuils roulants, sans reste à charge. |
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Types de fauteuils concernés |
Fauteuils manuels et électriques remboursés, mais avec des plafonds bas et peu adaptés aux modèles très évolués ou sur mesure. |
Fauteuils manuels, actifs, modulaires, électriques (dont verticalisateurs), de sport, etc., avec des prix limites de vente nettement revalorisés. |
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Financeur principal |
Assurance maladie obligatoire + recours quasi systématique à d’autres financeurs. |
Assurance maladie comme financeur unique et guichet central pour le fauteuil et ses options médicalement nécessaires. |
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Autres financeurs mobilisés |
Organismes complémentaires santé, MDPH, fonds de compensation, collectivités, associations, cagnottes en ligne. Montage financier souvent complexe. |
Interventions possibles en complément uniquement pour des éléments hors cadre (esthétiques, confort pur), mais plus nécessaires pour financer le fauteuil lui-même. |
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Reste à charge pour l’usager |
Souvent important, surtout pour les fauteuils techniques (électriques complexes, actifs très légers, verticalisateurs…), avec parfois plusieurs milliers d’euros à payer. |
Absence de reste à charge dès lors que le fauteuil et ses options respectent la nomenclature et les prix limites de vente définis. |
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Exemple : fauteuil électrique verticalisateur |
Prise en charge plafonnée à un peu plus de 5 000 €, le reste devant être financé par la personne et/ou d’autres organismes. |
Prise en charge jusqu’à 21 000 €, options supplémentaires incluses, ce qui couvre beaucoup mieux le coût réel de l’équipement. |
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Exemple : fauteuil manuel actif soudé (très évolué et léger) |
Prise en charge maximale d’environ 600 €, loin du prix réel de ce type de fauteuil. |
Prise en charge portée à plus de 6 000 €, permettant de financer un fauteuil réellement adapté au profil actif de la personne. |
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Démarches administratives |
Parcours éclaté : plusieurs dossiers (Assurance maladie, MDPH, mutuelle, aides diverses), délais de réponse multiples, forte inégalité selon le territoire et la situation sociale. |
Parcours simplifié : accès direct à la prise en charge par l’Assurance maladie, dossiers recentrés, délais globalement raccourcis pour la mise à disposition du fauteuil. |
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Adaptation aux besoins individuels |
Choix souvent contraints par les plafonds de remboursement : certains usagers renoncent à des options ou à des modèles pourtant mieux adaptés. |
Possibilité de choisir un fauteuil et des options plus proches des besoins réels (verticalisation, châssis sur mesure, légèreté, posture), limitant les compromis au détriment de l’autonomie. |
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Impact sur les inégalités d’accès |
Fortes inégalités : les personnes avec peu de ressources ou peu de réseaux (associations, entourage) ont plus de difficultés à accéder à un fauteuil hautement adapté. |
Réduction des inégalités : l’accès à un fauteuil de qualité dépend beaucoup moins des ressources financières et de la capacité à mobiliser des financements complémentaires. |